« Le sport a un impact positif sur les enfants traités pour des cancers, selon une étude menée par le service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital de la Timone à Marseille, qui en publie les premiers résultats, à la veille de la journée mondiale du cancer de l’enfant ». ( article le progrès 12/02/2019)
« L’étude a été menée durant un peu plus de trois ans, sur un groupe de 80 enfants. La moitié a participé à des activités physiques adaptées à leur maladie (danses, tir à l’arc, voile etc..), l’autre n’a eu aucune activité. Au bout de six mois, les médecins ont procédé à une évaluation des performances physiques de chacun.
« On remarque une amélioration significative dans le groupe ayant pratiqué une activité sportive, une performance comparable avec des enfants non malades »
Dans un deuxième temps, les enfants n’ayant pas suivi d’entraînement physique vont y être soumis de manière à analyser s’ils rattrapent le premier groupe.
Ceux ayant suivi un entraînement physique le poursuivront « afin de voir si la performance se maintient dans le temps »
Avant, 95% des médecins pensaient qu’un enfant malade devait rester au lit. A terme, les médecins de la Timone ont l’ambition de structurer un programme national, avec d’autres hôpitaux en France, pour analyser l’impact du sport sur les traitements anticancéreux chez l’enfant. Depuis quatorze ans, « Sourire à la vie », en partenariat avec la Timone, a ouvert un centre d’accueil pour associer traitement thérapeutique et sport au bénéfice des enfants traités pour des cancers.
Unique en son genre en France, le centre d’accueil le « Phare des sourires », sur le port de l’Estaque à Marseille, accueille garçons et filles de 6 à 18 ans, entre deux traitements de chimiothérapie lourds à l’hôpital. Or un enfant qui a une activité physique, améliore les facteurs santé même s’il est sous traitement », s’enthousiasme Frédéric Sotteau, responsable de « Sourire à la vie ». « On arrive à rattraper des courbes de performance d’enfants en bonne santé », note-t-il, soulignant qu’un enfant « pris en charge dès le début du diagnostic peut être quasi aussi en forme qu’un enfant bien portant »